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Les Caprices de Marianne
Alfred de Musset

Note d'intention

Pour ce texte, où l’essentiel de l’action dramatique est porté par le langage, nous avons décidé de faire un long travail de lecture à la table.

Au cours de ce travail, nous pouvons interroger en profondeur les rapports et la complexité des relations entre les personnages. Le but ici est à la fois de s’approprier le langage de l'auteur et de permettre aux acteurs et actrices de s'immiscer totalement dans les personnages en y déposant quelque chose d’eux-mêmes.

 

Les trois protagonistes se débattent avec fougue pour vivre leur jeunesse malgré tous les obstacles. La pièce révèle leurs manières différentes de penser l’amour, d’envisager l’avenir, de trouver un arrangement avec la vie. Il n’est pas question pour nous d’en faire des figures symboliques, mais bien des êtres de chair et d’os.

Notre travail consiste dans cette comédie à comprendre les mécanismes intimes qui conduisent au drame.

 

Musset place sa pièce à Naples, en 1833, en plein Carnaval.

A l'époque, cette manifestation populaire, où la ville était en effervescence pendant plus de huit jours, offrait un moment de suspens dans lequel tout était permis. La bouffonnerie triomphait sur l'ordre établi dans la liesse généralisée. Le Carnaval de Naples aujourd'hui n'occupe plus tout à fait cette fonction.

 

Nous avons choisi de déplacer la pièce dans le Naples de 1987, lorsque l'équipe du Napoli, menée par Diego Maradona, remporta le championnat d'Italie. Cette victoire inespérée, la première d'une équipe du sud de l'Italie, fit basculer la ville dans l'euphorie collective. Pendant plus d'une semaine, l'ivresse et l'insouciance s'emparèrent de tous les napolitains pour faire remonter à la surface l'héritage du vieux Carnaval. C'est dans cette atmosphère, teintée de l'iconographie des années 80, que nous avons ancré notre version des Caprices de Marianne.

Léo Curci.

L'histoire

«Ce qui semble caprice, aux yeux des gens sans âme, m’a toujours semblé la raison du cœur»

Balzac

Coelio, amoureux mélancolique de Marianne, mais trop timide pour l’aborder, fait appel à son ami Octave, noceur voluptueux, pour plaider sa cause auprès d’elle. Marianne est une jeune napolitaine, mariée à un juge d’une jalousie féroce. La jeune femme, qui n’a d’autre distraction que de se rendre à l’église, se refuse à aimer Ceolio, vacille sous l’ardeur d’Octave, puis, par un revirement, accepte d’ouvrir sa porte à un amant. Mais lequel? La romance va tourner au drame.

Texte Musset

Mise en scène : Léo Curci

Avec : Marie-Juliette Risler, Hugo Feniser, Romain Curci, Léo Curci, Robin Emprin et Lucie Doucet

Création en cours

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